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    Barack Sparrow

    GZstamite75
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    Date d'inscription : 07/04/2009

    Barack Sparrow Empty Barack Sparrow

    Message  GZstamite75 Lun 13 Avr - 13:38

    Barack Sparrow

    #1 - 07/02/09 16:36 (Message n° 535477:53194)
    wtcstamite
    Fannie et Freddie sont dans un bateau...
    historique :

    Fannie Mae et Freddie Mac, rouages essentiels du crédit immobilier aux Etats-Unis
    Les deux entreprises sont menacées, selon la presse, de mise sous tutelle gouvernementale. Leurs titres chutent en Bourse, entraînant avec eux tout le marché.
    Les deux piliers du refinancement immobilier aux Etats-Unis, Freddie Mac et Fannie Mae, aujourd'hui au coeur d'une tempête boursière, assurent depuis quarante ans la fluidité du marché du crédit immobilier américain en rachetant des prêts aux banques.
    De leurs vrais noms Federal National Mortgage Association (Fannie Mae) et Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac), les deux établissements sont des sociétés privées, qui ne sont pas liées formellement à l'Etat américain mais disposent d'une ligne de crédit garantie par ce dernier. Cette facilité leur permet d'emprunter de l'argent sur le marché à des taux bien plus faibles qu'une banque. Tous deux usent de cette capacité pour remplir leur mission, à savoir racheter des prêts immobiliers aux établissements de crédit qui les ont souscrits.
    En se portant acquéreurs de ces prêts, Fannie Mae et Freddie Mac permettent aux établissements de crédit de s'en décharger et de pouvoir ainsi souscrire de nouveaux prêts. Ils garantissent ainsi le maintien d'une offre de crédit à des conditions plus favorables que si le marché se régulait seul.
    Essor dans les années 1970
    Créé en 1938 en tant qu'établissement public sous l'impulsion du président américain Franklin Roosevelt, pour contribuer à sortir de la Grande Dépression, Fannie Mae est passé sous statut privé en 1968. Freddie Mac est lui né d'une loi votée par le Congrès en 1970. Le véritable essor des deux géants remonte au début des années 1970.
    Depuis, leurs portefeuilles de prêts ont crû à un rythme très soutenu, celui de Freddie Mac faisant plus que tripler entre 1995 et 2007. A fin mai, leurs engagements atteignaient au total 5.200 milliards de dollars, soit un tiers de la capitalisation de la Bourse de New York et plus d'un tiers du Produit intérieur brut américain.
    Le rayon d'action des deux organises a été nettement étendu grâce à la titrisation, procédé qui permet de transformer des créances en obligations pour les vendre ensuite aux investisseurs. Freddie Mac est ainsi à l'origine de la première émission obligataire, en 1971, de titres adossés à des prêts immobiliers ("Mortgage-backed securities"). L'an dernier, ces titres ont été le principal moteur de la propagation de la crise des crédits immobiliers à risque, dits "subprime", aux marchés financiers.
    Malgré la taille de leurs actifs, Fannie Mae et Freddie Mac ont longtemps fait preuve d'une certaine opacité dans leur gestion, laquelle a été sévèrement critiquée, avant d'amorcer un redressement ces dernières années. Fin 2004, Fannie Mae avait été reconnu coupable par l'autorité américaine des marché (SEC) d'avoir manipulé ses comptes sur des produits dérivés, l'obligeant à rembourser neuf milliards de dollars.
    Une loi votée en 1992 prévoit que si le niveau des fonds propres de l'un ou l'autre des deux établissements est jugé insuffisant par les autorités, celles-ci sont susceptibles de le placer sous tutelle. (source AFP)
    et quand on sait ce que j'annonçais cet automne sous les quolibets de l'obamaniaque de ce board ; rappel :
    l'été amérindien 1
    2/10
    [...] Barack Obama s'entoure de ceux qui ont causé la crise financière et se sont enrichis grace à elle !
    Malgré la crise, malgré l'échec total de Fannie Mae et Freddie Mac, soutenus par les Démocrates, Barack Obama s'entoure de ceux qui ont conduit les Etats-Unis à cette situation. [...]
    Pour ceux qui ont suivi de prêt la campagne de 2004, vous vous souvenez forcément du scandale qui a tourné autour de CBS News et de l'histoire sortie par la journaliste Mary Mapes comme quoi George W Bush aurait bénéficié d'un traitement de faveur durant la guerre du Viêt-Nam.
    Cette information, basée sur de documents faux, créés de toute pièce par Mary Mapes (ou l'un de ses collègues) quelques semaines avant leur publication par la chaine TV CBS News, avait pour objectif de stopper net l'avancée de George Bush pour retourner le sens de la campagne en faveur de John Kerry. Or, le mensonge constitué de toutes pièces par CBS News a eu le phénomène inverse, sanctionnant dans le même temps la chaine CBS. Une sanction qui mine aujourd'hui encore sa capacité à réunir des téléspectateurs. Le mouvement en défense de George Bush sur cette affaire a pris des proportions dantesques, tellement cette attaque a été considérée comme basse, et non-professionnelle.
    Et si la même chose se produisait en 2008 sur le sujet de la crise financière ? Jusqu'ici, les Démocrates sont parvenus à faire croire que ce résultat était dû à l'action de l'administration Bush. [...] Non seulement les Subprimes est un système mis en place par l'administration Clinton, mais de plus, il ne s'agit pas du tout d'un système de libre-marché ! Il s'agit d'un système d'inspiration interventioniste, ayant pour objectif d'encourager, par l'action de l'Etat à travers les institutions d'Etat Fannie Mae et Freddie Mac, des emprunts extrèmement risqués pour lesquelles aucune entreprise raisonnable n'investirait en temps normal ! Ceux qui osent parler de conséquence de la dérégulation oublient donc que ces investissements étaient permis par l'action de l'Etat Fédéral ! C'est l'action de Fannie Mae et Freddie Mac qui a permis de réaliser les absurdités financières de ces dix dernières années.
    Depuis les années Clinton, les Républicains se battent au Congrès pour supprimer ce système totalement suicidaire. Bill Clinton lui-même a admit que les Républicains ont toujours combattu pour privatiser Fannie Mae et Freddie Mac et supprimer le système des "subprimes", quand les Démocrates, et le Président Bill Clinton lui-même, se démenaient pour protéger un système qu'ils considéraient comme social. Il est en effet le responsable des changements dans le fonctionnement du "Community Reinvestment act" en 1995. Cette loi, signée en 1977 par Jimmy Carter, avait pour objectif de permettre à tous les Américains de posséder leur maison. L'idée était bonne, jusqu'à ce que Bill Clinton s'en mèle. "The new rules went into effect on January 31, 1995 and featured: requiring numerical assessments to get a satisfactory CRA rating; using federal home-loan data broken down by neighborhood, income group, and race; encouraging community groups to complain when banks were not loaning enough to specified neighborhood, income group, and race; allowing community groups that marketed loans to targeted groups to collect a fee from the banks." Autrement dit, l'action de Bill Clinton a permis à des groupes de citoyens de pouvoir attaquer en justice les banques qui leur refusaient un emprunt parce qu'elles les considéraient comme non-solvables (entre autres possibilités absurdes constituées par cette loi) ! Après tout, c'était scandaleux n'est-ce pas ? Puisque ces banques sont censées être protégées par Fannie Mae et Freddie Mac, donc l'Etat !
    L'action de Bill Clinton a permis à des groupes de citoyens de pouvoir attaquer en justice les banques qui leur refusaient un emprunt parce que ces banques les considéraient comme non-solvables !
    Les Démocrates marchent sur la tête ! C'est cette loi de 1993, mise en place en 1995, qui a créé cette situation qui a implosé, en 2007 et 2008, en créant la crise financière que nous connaissons aujourd'hui.
    Pour le moment, Barack Obama a profité de l'illusion faisant croire que son parti est innoncent dans cette histoire. Un sondage parut en début de semaine montre que 44% des Américains mettent en cause les Républicains pour la crise, pour seulement 21% accusant les Démocrates. Oui, pour le moment, Barack Obama profite de cela. Mais l'histoire avance, et la vérité commence à sortir. John McCain a prononcé un discours le 25 mai 2006, lors duquel il a affirmé au Sénat : "I join as a co-sponsor of the Federal Housing Enterprise Regulatory Reform Act of 2005, S. 190, to underscore my support for quick passage of GSE regulatory reform legislation. If Congress does not act, American taxpayers will continue to be exposed to the enormous risk that Fannie & Freddie pose to the housing market, the overall financial system, and the economy as a whole." Or, si l'on regarde le calendrier, on se rend compte qu'à cette période, Barack Obama rédigeait sa seconde autobiographie (Il avait à cette époque 44 ans. Qui, dans l'histoire du monde, a rédigé deux autobiographie et surtout avant 45 ans après avoir été seulement six ans Sénateur (en Illinois puis au Sénat Fédéral) ?) "The audacity of Hope", et n'a pas pris position avec les Républicains pour éviter la crise actuelle.
    C'est cela qui commence à sortir un peu partout, sur internet, dans les meetings, etc... Les médias Américains commencent seulement à l'évoquer. Et encore. Du bout des lèvres. Mais l'histoire commence à sortir.
    Et cela bien plus vite que l'on ne pourrait le croire !
    Alors, peut-on considérer que cette histoire peut être aussi importante que celle de Mary Mapes en 2004 ? Cette crise, pour laquelle les Démocrates sont clairement les responsables, va t-elle condamner la gauche en 2008 ? C'est tout à fait possible.
    Que l'on soit de gauche ou de droite, pro ou anti Bush, et soutenant John McCain ou Barack Obama, pour la simple importance de la véracité historique, il faut que cette histoire sorte, et rende à César ce qui est à César.
    Bill Clinton et les Parlementaires Démocrates ont créé cette crise.
    Qu'ils l'assument.

    également puisé dans cette mafia de gauche :
    Rahm-bo
    9/11
    Le chef de cabinet d'Obama était dans le conseil d'administration de Freddie Mac, à l'origine de la crise économique [...]
    Emmanuel est l'un des cerveaux derrière les désastreux accords d'Oslo qui débouchèrent sur la seconde Intifada.
    Emmanuel a une réputation atroce au sein du monde politique américain. On lui reproche son manque d'ouverture d'esprit et son sens partisan proche du fanatisme. En 1996, il a qualifié les Démocrates qui n'avaient pas voté pour Bill Clinton de "traîtres". Puis, fou de rage, il a surgi dans un dîner mondain, crié les noms des personnes qui n'avaient pas soutenu Clinton et ajouté "à mort, à mort, à mort !" en frappant les tables avec un couteau à viande, ce qui lui a valu le surnom de "Rahm-bo".
    Emmanuel, servait dans le conseil d'administration de Freddie Mac, l'entreprise dont la faillite a conduit l'Amérique dans une crise économique sans précédent

    Ce bateau ressemble à s'y méprendre... au Titanic.
    En pire.


    #2 - 08/02/09 20:32 (Message n° 535477:53201) Re :1
    wtcstamite
    heureusement que tous ne s'appellent pas Khorne Cultist ou Illiad et Odyss
    ah ah ah ah ah

    <<< XXRAY999 a écrit (sur SUGG DE TH) :
    Super post !
    OK Stam, on a bien compris :
    - Malgré la crise et l'échec total des deux sociétés que tu cites, à savoir "Fannie" et "Freddie", chouchoutes des Démocrates, OBAMA persiste et signe en s'entourant de ceux qui ont conduit les Etats-Unis à cette situation de crise. On comprend mieux maintenant pourquoi les fonds dont il a disposé durant sa campagne ont été plus de deux fois supérieurs à ceux de Mc Cain...
    - Les Démocrates ont joué à fond la carte du mensonge en faisant croire que le crash financier est imputable à l'Administration Bush alors qu'elle n'a strictement rien à y voir vu que les Subprimes sont "le bébé" des Démocrates.
    Finalement rien d'étonnant à cela : on a vu la manipulation qui avait été faite durant IRAK 2 avec 650 000 morts annoncés au lieu de 50 000 à l'époque soit 12 fois plus (!...), ou l'affaire de l'ouragan Katrina dont on a essayé de faire porter le chapeau de l'imprévoyance et de l'incompétence au camp républicain, à Bush surtout, alors qu'au final c'est la gouverneure démocrate de Louisiane et son cabinet qui, après enquête, se sont fait virer avec l'approbation majoritaire des électeurs de cet état...
    - La crise au Moyen-Orient (échec des accords d'Oslo) trouve aussi des explications dans la catastrophique incompétence clintonienne à comprendre les tenants et aboutissants qui pourrissent la région depuis plus de deux générations.
    J'ai beaucoup aimé ta conclusion...

    et toc !

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